Dylan | Un jour, une femme sage m'a dit "c'est au sommet qu'on se sent le plus seul." |

Je suis né le 2O Juin 1988 à Brooklyn, avec mon jumeau : Davis. Notre mère nous à abandonnés, et nous avons donc grandit à l'orphelinat. Plus je grandissais, et plus j'étais en colère contre cette femme qui n'avait même pas assumé ses propres enfants, sa propre chaire, son propre sang. Davis, quant à lui, lui trouvait toujours des excuses du style "elle était peut-être dans la merde .." ou alors "Elle a fait ça pour nous protéger.", peut-être qu'il avait raison, ou peut-être pas. Pour moi, notre mère n'était qu'une femme qui nous avait abandonné, trop égoïste pour donner un peu de son temps à ses enfants.

Nous avons été placé dans une famille convenable à l'âge de nos 12 ans, déjà l'adolescence commençait. Si nous avions été placé après un long moment, c'est simplement parce que ma mère avait laissé une note disant de ne pas nous séparer, l'orphelinat avait exaucé son souhait. Donc, je passai ma vie avec Davis. On emménageait dans cette famille aimante et souriante, mon "père" était quelqu'un de haut placé et ma "mère" ne travaillait pas, femme au foyer.

Ce fut pour ça, lorsque mon "père" perdit toutes ces actions en bourse, que nous fûment obligés -à nos 14 ans- de déménager dans Brooklyn, dans les quartiers mal fréquentés. Mon frère et moi revenions sur notre lieu de naissance. Destin ? Peut-être. Mon "père" se mit à boire, cherchant un nouveau travail -il fut viré à la suite de son faillite.- et il commençait à cogner sur notre mère. Nous étions gosse, Davis et moi, qu'aurions-nous pu faire ? Rapidement, les problèmes d'argent devenaient de plus en plus gros, et mon père obligeait ma mère à aller vendre son corps pour ramener un peu d'argent en plus. Mon frère et moi, quand nous entrâmes au lycée, tombâmes rapidement dans le trafic de drogue, ramenant de l'argent à la maison pour que notre mère ne soit plus obligé de se vendre elle-même. Je tombai le premier dans l'alcool, et je me frappais assez souvent, expulsant toute cette rage que je contenait en moi depuis si longtemps et qui ne faisais que grandir, encore et encore.

Davis me suivit dans mes deals et l'alcool. Et, en m'aidant, notre mère ne fut plus obligé de se prostituer -nous ramenions assez d'argent à la maison avec mon frère. Mais mon père continuait de lui cogner dessus et, une fois de trop, je pétai un câble et me mettais entre les deux. Il leva la main sur moi. Je crois que ce fut ce jour-là qu'il commit la plus grosse erreur de sa vie, et qu'il me délivrait de cette vie de misère. Je ripostai, le frappant, aveuglé par cette haine. Il finit à l'hôpital, entre la vie et la mort, nous racontâmes qu'il s'était fait agressé dans les rues, et mon père avait à présent tellement peur de moi qu'il n'osait plus me défier, ni frapper de nouveau ma mère.

Je l'avais sauvé.

Aujourd'hui, j'ai 25 ans et j'ai quitté le domicile familial depuis un bon moment, tout comme mon "père" qui à prit la fuite peu de temps après. Davis est resté avec ma mère et fait des études de droit et, comme moi, il travaille à côté pour pouvoir payer ses études ; ma mère s'est remise de ses histoires et à présent elle occupe un petit poste de secrétaire dans un cabinet de médecin. Même si ce n'est pas ma vrai mère, je l'a considère aujourd'hui comme tel, car elle était présente lorsque ma véritable mère ne l'était pas.

Je suis serveur dans un petit bar chic, et je suis un "chaud lapin" comme un dit, j'essaye toutes les femmes qui passent, me demandant si ce serait finalement elle que je présenterai à ma mère comme la futur Mme. Stewart. Cette femme-là, je sais que je lui vouerai un culte, car je lui porterais -en plus de tout mon amour- l'amour et la tendresse que ma mère n'a pas eu avoir de la part de son mari.